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[PATRIMOINE] – Illustres et inconnus : valoriser les maisons des personnalités

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Les maisons natales et autres lieux de résidences de personnalités historiques constituent une niche touristique porteuse. A Limoges, peu d’entre-elles paraissent valorisables, mais un effort d’imagination et de médiation peut contribuer à faire de ces bâtiments de bons vecteurs d’intérêt pour plusieurs pans du patrimoine local.

J’ai décidé de consacrer le premier épisode de cette série aux maisons et immeubles dont la notoriété ou la valeur tiennent au séjour plus ou moins long qu’y ont effectué des personnalités plus ou moins connues.

Évoqué par Stéphane Bern lui-même, missionné par Emmanuel Macron en personne pour réfléchir à la sauvegarde du patrimoine français, et friand notoire de l’Histoire dans sa dimension biographique, ce corpus patrimonial est porteur de promesses de rayonnement. Pour peu qu’elle demeure rationnelle, du moins raisonnable, la fascination assez répandue du grand public pour le destin des personnalités, même fantasmé (le succès de programmes télévisés comme Secrets d’histoire ou Un jour un destin en est une bonne expression à mon sens), justifie quoi qu’on en pense l’intérêt des décideurs pour ce filon touristique potentiel… A condition que la valorisation de ces lieux donne aussi à comprendre un peu de l’histoire collective (comprenez : celle des petites gens, de ceux « qui ne sont rien »), et qu’elle contribue à renforcer la visibilité des autres patrimoines.

Les autorités touristiques françaises ont saisi le potentiel de ces endroits en développant des circuits touristiques qui mettent en lien et en lumière la biographie des personnalités historiques par leurs ancrages géographiques, mais qui s’attachent aussi à faire de ces lieux des vitrines plus larges sur les richesses et les spécificités locales.

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Le label « Maison des illustres », lancé par le Ministère de la Culture en 2011, regroupe actuellement plus de 200 établissements dans tout le pays. Au-delà des lieux, souvent remarquables, et des figures historiques, ce programme entend mettre en évidence les collections abritées par les bâtisses.

j demy nantesDe nombreuses collectivités ont par ailleurs développé des circuits qui articulent les différents lieux arpentés par l’enfant (célèbre) du pays ; c’est le cas entre autres de la ville de Nantes, qui dans le cadre de son label Ville d’art et d’histoire, dont Limoges dispose aussi, à créé des parcours consacrés à la vie et à la démarche créative de deux grands noms de la cité, Jacques Demy et Jules Verne.

À l’échelle internationale, le développement du programme « City of Literature » (lancé en 2004 et porté par l’UNESCO au sein du plus vaste projet Réseau des villes créatives, auquel Limoges appartient au nom de l’artisanat depuis 2017) permet d’associer au sein d’une même initiative les lieux des créateurs historiques à la création contemporaine dans une dynamique vertueuse et pourvoyeuse de retombées économiques et sociales qui ne soient pas uniquement touristiques. 28 villes sont actuellement labellisées, aucune en France. Le programme entend valoriser bibliothèques et librairies, patrimoine matériel et immatériel lié à la culture de l’écrit… L’intégration de tous ces lieux à l’offre touristique et culturelle globale entend donc participer de l’attractivité du territoire.

city of literature

La valorisation touristique et culturelle de cet ensemble de sites n’est pourtant pas évidente, et ce, pour plusieurs raisons.

La première est sans doute qu’au-delà d’un contingent de personnalités médiatiques, voire télégéniques, ces sites peineront à générer une attractivité touristique conséquente. Quelques grands auteurs, de grandes figures de notre histoire politique ou militaire contemporaine, des souverains et des scientifiques réputés concentrent l’essentiel de l’intérêt du public pour ces lieux.

Ensuite, ces lieux en tant que tels ne font l’objet d’une considération culturelle, donc d’une convoitise économique, que de manière très partielle, et pour diverses raisons (leur valeur esthétique limitée, le fait qu’il s’agisse de propriétés privées et habitées, sans parler des édifices disparus, voire non-identifiés dans la biographie de leur illustre ancien occupant). Et encore faut-il qu’ils aient quelque chose à montrer !

Enfin, ces lieux posent des questions plus morales, les mêmes qui sont posées par l’attribution d’un nom d’homme ou femme célèbre à une rue : l’individu en question est-il soupçonnable d’actes ou d’opinions répréhensibles ? En outre, le pèlerinage auxquels vont s’adonner les touristes les plus fervents peut générer, outre des problèmes de sur-fréquentation, des écarts de comportement, par exemple des tentatives d’intrusion, dont les autorités locales aiment toujours se passer. Cette fascination est-elle toujours acceptable ? Certes, ce risque me semble ne concerner que quelques rares figures à la popularité sans commune mesure avec celles dont Limoges peut se revendiquer.

Justement, qu’en est-il donc précisément à Limoges ?

La ressource apparaît plus difficilement exploitable. Non pas qu’il n’existe pas de personnalités dignes d’intérêt, ni même de personnalités suffisamment connues pour générer une attention au-delà de la préfecture haut-viennoise (on compte au moins Renoir, un des peintres les plus connus au monde) ; mais sans doute les bâtiments en question ne sont-ils pas parmi les plus éloquents. Ce filon là n’a jamais été véritablement creusé par les responsables locaux. La ville n’accueille donc aucune « Maison des Illustres », qui sont par ailleurs au nombre de 5 en Limousin (Edmond Michelet à Brive, Jean Giraudoux à Bellac, Henri Queille à Neuvic, Martin Nadaud à Soubrebost et Louis-Joseph Gay-Lussac à Saint-Léonard). Plus largement, les habitations sont souvent inaccessibles, le patrimoine peu tangible et valorisable. De nombreuses personnalités sont d’ailleurs rapidement parties de la ville sans y laisser de traces ; Renoir, pour en revenir à lui, n’a que très peu vécu à Limoges, et sa famille n’y est pas resté. Les quelques œuvres dont il est l’auteur et dont la ville dispose sont aujourd’hui au musée des Beaux-Arts – et aucune ne représente de scène explicitement limougeaude.

Qu’à cela ne tienne, il existe tout de même plusieurs bâtiments répondant à ce statut de « maison natale » à Limoges, qu’il est possible de voir de l’extérieur, à défaut d’une visite. Le blog maisons.natales.over-blog.com en recense neuf. Le Populaire avait aussi enquêté sur le sujet en 2011. Nous proposons quant à nous une liste de douze noms. Probablement en existe-t-il bien d’autres (il suffit de consulter la liste des personnalités nées à Limoges pour s’en douter). La carte ci-dessous en indique une sélection. Sont aussi mentionnées des maisons où les personnalités ont seulement vécu.

Exception faite de la maison du Maréchal Jourdan, dont le rez-de-chaussée est accessible durant l’été, aucune de ces maisons n’est ouverte à la visite. Cela n’en interdit pas pour autant l’approche, une vision extérieure. Parmi les noms, peu de personnalités véritablement « grand public » ; mais les noms secondaires permettent de lire la ville, son histoire, l’évolution de ses fonctions et de sa culture au fil des siècles. Connaître les lieux de naissance ou de vie des illustres Limougeauds, donne (un peu) à comprendre le destin des Limougeauds moins connus. Cela permet aussi de découvrir quelques histoires méconnues.

carte maisons limoges

Nicolas de la Reynie (1625-1709)
13 rue du Consulat

Premier lieutenant-général de police de Paris, il y développa l’éclairage public, lutta contre les cours des miracles et fit preuve de fermeté dans la gestion de l’Affaire des poisons. Il fut le propriétaire du château de Traslage, à Vicq-sur-Breuilh. Sa maison natale n’existe plus ; son emplacement est celui du magasin Sephora.

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Henri François D’Aguesseau (1668-1751)
15-17 rue du Consulat

Ce personnage historique, contemporain de Louis XV, exerça comme magistrat et occupa notamment le poste capital et très prestigieux de Chancelier de France entre 1717 et 1722 puis de 1727 à 1750, lui donnant la primauté sur tous les projets de loi, et où il s’illustra comme pionnier de la codification du droit. Il fut aussi président de l’Académie des sciences. Son nom et son œuvre sont aujourd’hui méconnues du grand public, mais sa présence parmi les figures représentées dans les médaillons de mosaïque de la façade de l’hôtel de ville de Limoges souligne combien sa ville natale a pu s’enorgueillir de le compter parmi ses enfants.

La restauration du bâtiment, préalable à l’installation de l’enseigne Zara en 2012, a suscité la controverse (voir à la fin de cet article).

zara

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Jean-Baptiste Jourdan (1762-1833)
37 rue du Pont Saint-Etienne

IMG_2439La maison natale du maréchal Jourdan, ouverte au public depuis de nombreuses années par le biais d’un accord conclu entre une association de maquettistes et la Ville de Limoges, est la seule des maisons natales limougeaudes qui soit accessible au public et présentée comme telle aux visiteurs. Pour autant, aucune reconstitution à l’intérieur ne prétend renvoyer à la vie du XVIIIe siècle ni ne renferme aucun objet ayant pu appartenir à son illustre occupant. Le rez-de-chaussée du bâtiment, qui aurait besoin d’une bonne rénovation, est ouvert en période estivale puisqu’il accueille une exposition permanente de figurines et une reconstitution – un peu désuète il faut le dire – de la bataille de Fleurus (1794), fait d’armes magistral et décisif de Jourdan qui sauva la Révolution française. Républicain engagé en politique, Jourdan est également l’instigateur du service militaire obligatoire. Il ne fut jamais en odeur de sainteté avec Napoléon, ce qui n’empêcha pas ce dernier de le faire maréchal d’Empire dès 1804. Jourdan termina sa carrière comme gouverneur des Invalides.

Cette maison gagnerait à être rénovée.

 

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Thomas Robert Bugeaud (1784-1849)
Angle de la rue du Consulat et de la rue Cruche d’Or

IMG_0620Soldat napoléonien d’origine périgourdine, député sous la Restauration, Bugeaud joue ensuite un rôle central dans la colonisation de l’Algérie dans les années 1840. Un temps pressenti pour se porter candidat à la présidence de la République en 1848, il est à sa mort inhumé aux Invalides.

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Michel Chevalier (1806-1879)
20 place d’Aine

Parlementaire du Second Empire, Chevalier est connu comme économiste libéral ; il détint la chaire d’économie au Collège de France en 1841, présida le jury de l’Exposition universelle de 1867 et milita pour la construction d’un tunnel sous la Manche.

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Emile Montégut (1825-1895)
18-20 rue Elie Berthet

montegutEssayiste et journaliste, fidèle critique littéraire à la Revue des Deux Mondes, Montégut fut candidat malheureux à l’Académie française un an avant sa mort. Il est aujourd’hui pour le moins oublié, à l’image du délabrement relatif du médaillon qui l’honore sur la façade de sa maison natale.

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Marie François Sadi Carnot (1837-1894)
14bis boulevard Carnot

Président de la République de 1887 à 1894, Sadi Carnot est peut-être plus largement connu pour son assassinat, fait d’un anarchiste italien, qui lui valut sans nul doute l’inhumation au Panthéon, fait unique à ce jour pour un Chef d’État. Durant sa présidence, Carnot est revenu trois fois en visite officielle à Limoges (je l’évoquais ici en 2012). C’est lors de la première d’entre elles, quelques mois après son élection, en 1888, que fut inaugurée la plaque sur la façade de la maison. Elle omet toutefois de mentionner que l’acte de naissance de Sadi Carnot le fait naître rue Neuve Sainte-Valérie, actuelle rue du Général Cérez, à quelques mètres du boulevard Carnot…

Le boulevard où se situe la maison détient la particularité d’honorer deux personnes différentes selon l’extrémité duquel à laquelle on se trouve (j’en avais déjà parlé en 2008) : le Président, et son grand-oncle Lazare, révolutionnaire et physicien, par ailleurs honoré d’une place dans le quartier des Emailleurs.

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Jules Clarétie (1840-1913)
rue Jules Noriac

Aujourd’hui oublié, quoiqu’une rue de Limoges lui rendre encore hommage, Clarétie fut populaire en son temps ; pilier mondain des Limousin de Paris, auteur de très nombreux ouvrages (romans, nouvelles, pièces de théâtre), dont il place souvent l’intrigue en Limousin, il dirigea également la Comédie française et fut élu à l’Académie en 1888. Il est difficile de déterminer si sa maison natale, étudiée en 1935 par Henri Hugon, érudit local et beau-père de Robert Margerit, est encore visible aujourd’hui.

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Pierre Auguste Renoir (1841-1919)
71 boulevard Gambetta, alors boulevard Sainte-Catherine

Le célèbre peintre mondialement connu n’a passé que les trois premières années de sa vie à Limoges, où ses parents exercent respectivement comme tailleur et couturière.

L’immeuble résidentiel – pas le plus élégant du boulevard – accueille désormais notamment des bureaux d’avocats.

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Maryse Bastié (1898-1952)
20 rue Maryse Bastié (ancienne rue de Beaumont)

Maryse Bastié commença comme piqueuse sur cuir dans une usine à chaussures. Louis Bastié, son époux, l’initie à l’aviation, dont elle va devenir une figure emblématique. Encouragée par Mermoz, elle se lance et bat un premier record de traversée de l’Atlantique sud en 1936, mais meurt lors d’un meeting aérien à Bron, près de Lyon. Dès 1953, le conseil municipal de Limoges décide de donner son nom à la rue où se situe sa maison natale. Celle-ci n’existe plus mais une petite plaque en marbre l’évoque, détonant un peu sur le portail d’un pavillon contemporain…

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Georges-Emmanuel Clancier (né en 1914)
7 rue Bernard Palissy

Cette figure de la littérature et de la poésie françaises contemporaines, connu pour sa fresque limougeaude Le Pain noir, et reconnu par l’Académie française qui lui a décerné son Grand prix de Littérature en 1971, est né dans une bâtisse de la rue Bernard Palissy, dans le quartier Montmailler, qu’il évoque dans L’Enfant double, en 1998, comme rappelé sur le site GéoCulture : « Notre rue n’était pas tellement passante, sauf aux jours de foire, car elle reliait précisément le champ de foire à l’une des deux gares de la ville : la gare Montjovis. De sorte que ces jours-là, dès avant l’aube et jusqu’à la nuit tombée, il régnait dans la rue une étrange affluence (…) ». Aujourd’hui plus que centenaire, Georges-Emmanuel Clancier réside à Paris.

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Citons plus rapidement Léon Faucher, ministre de l’Intérieur de Louis-Napoléon Bonaparte, né place des Bancs, le médecin Jean Cruveilhier, qui vit le jour dans l’ancien quartier du Verdurier, ou encore le général d’Empire Martial Beyrand, natif du boulevard Gambetta. D’autres « célébrités » limougeaudes, comme le révolutionnaire Victurnien Vergniaud, l’ingénieur ferroviaire Paulin Talabot ou le sculpteur Henri Coutheillas, attendent peut-être encore les recherches qui révèleront au grand public le lieu de leur venue au monde…

 

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Les mœurs changent, et désormais bien rares sont les naissances à domicile. Le concept de « maison natale » a vécu. Il sera toutefois toujours possible de valoriser les lieux de vie. D’autres recherches nous permettent d’identifier quelques maisons qui l’espace d’une nuit ou pour toute une vie, ont accueilli des noms plus ou moins connu du monde des arts ou de la politique… Tel est le cas de l’écrivain japonais Shimazaki Toson, encore aujourd’hui très célèbre dans son pays qu’il avait fui pour un scandale de mœurs, en 1914. Exilé en France, il fut hébergé quelques semaines au 107 rue de Babylone dans une maison arborant une plaque commémorative qui mériterait un peu de pédagogie et de nettoyage (voir photos ci-dessus). De ses écrits de l’époque nous restent une description de la ville et de ses habitants, consignés dans L’Étranger, alors que la Grande guerre vient d’éclater (à consulter sur GéoCulture).

« Sur la rive opposée, sur le terrain en pente, on entrevoyait, à travers les arbres, des maisons rustiques alignées, ainsi que des jardins cultivés. [...] De la fenêtre, j’apercevais le chemin de Babylone à travers des treilles que recouvraient des sarments. Sur la colline, la prairie s’étendait jusqu’au bord de la rue et il arrivait que se reflètent, dans les vitres de la fenêtre derrière laquelle j’écrivais, les têtes des vaches qui s’avançaient jusqu’au bout du rocher rouge. »

Citons aussi le créateur Jean-Charles de Castelbajac, longtemps installé dans un atelier du quartier de la Cité, devenu restaurant (« Chez Nous »), ou l’artiste dadaïste autrichien Raoul Hausmann, qui vécut au 80 rue Aristide Briand avant de finir sa vie dans un appartement de la rue Neuve Saint-Etienne, devant lequel une inscription déjà très dégradée a été installée il y a quelques années par la Ville de Limoges… Une réfection au profit d’un matériau plus adapté s’imposerait. Heureusement qu’un panneau plutôt réussi complète l’installation.

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Que faire ?

La mise en place d’un circuit touristique thématique pourrait être étudiée. Le scénario de ce parcours pourrait suivre une évocation parallèle de ce que ces lieux et de leurs occupants soulèvent en termes de styles architecturaux, de mouvements artistiques et politiques, d’événements locaux à portée nationale… Par exemple, la maison natale du maréchal Jourdan, typique de l’architecture à pans de bois du quartier de la Cité. Ou le cas de la maison natale d’Aguesseau, emblématique du recours controversé au façadisme des rénovations du début du XXIe siècle (l’intérieur originel n’a pas été conservé quand l’enseigne Zara s’est installée, causant notamment la disparition de boiseries dont la préservation avait pourtant été promise).

Une animation par le biais d’une programmation occasionnelle du service Ville d’art et d’histoire et de l’Office du tourisme, suivant le modèle de la balade « sur les traces de Balzac » organisée lors de Lire à Limoges au printemps 2017, pourrait s’envisager et compléter de façon plus attractive l’interprétation de ce patrimoine. Les noms les plus connus pourraient être retenus en priorité. Le principe des balades théâtrales conçues par le service Ville d’art et d’histoire autour de certaines de ces « célébrités » (Aliénor, Raoul et leur suite…) pourrait être reconduit et étendu.

Les personnalités, célèbres ou non, sont toutes à l’œuvre dans la construction du patrimoine commun ; les considérer et en valoriser l’histoire, ce que celle-ci porte de résonances collectives, c’est aussi participer de la cohésion de la société.

Prochain épisode : Ils sont Monuments historiques… et on ne le savait pas !

Crédits photo : Ministère de la Culture ; Ville de Nantes ; Edinburgh City of Literature ; Google Street View ; L. Destrem (carte, photos de la maison de T. Shimazaki, de R. Hausmann, de Bugeaud  et de Jourdan).


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